Le nouvel indice TIC Swico mensuel le montre: le coronavirus frappe durement le secteur
En raison de la crise du coronavirus, les prévisions conjoncturelles sont sombres dans tous les secteurs des TIC. Les commandes annulées ou reportées, les difficultés de livraison et la grande incertitude sur le marché provoquent des effondrements économiques.
L’indice TIC Swico chute à 66,2 points. Par rapport aux valeurs de l’année précédente, cela représente une baisse de 44 %.
La crise du coronavirus frappe durement les entreprises des TIC. Tous les segments du secteur subissent des effondrements économiques. Les perspectives pour les secteurs «TIC», «Électronique grand public» et «Imagerie/Finitions/Impression» pris en compte dans l’indice TIC Swico sont sombres. Tous les secteurs s’attendent à une baisse significative du nombre de commandes, du chiffre d’affaires et des marges brutes.
Bien évidemment, les différents sous-secteurs des TIC sont confrontés à des effets variés de la crise du coronavirus, mais le résultat est le même pour tous: un pessimisme ambiant important quant à l’évolution attendue du marché.
Toutefois, la direction de Swico, l’association des entreprises du numérique, voit également du potentiel dans cette crise. Judith Bellaiche, directrice de Swico, déclare: «La crise du coronavirus démontre avec force à quel point notre secteur revêt une importance systémique. En période de crise, ceux qui ont déjà largement adopté le numérique restent compétitifs. Les mesures de confinement ont provoqué un véritable plongeon vers le numérique dans tout le pays. Je suis convaincue qu’en termes de passage au numérique, la Suisse ne sera plus la même après la crise du coronavirus. Et cela profitera au secteur des TIC à moyen et long terme.»
Mais avant toute chose, précise Judith Bellaiche, il faudra sortir au plus vite du creux économique. Et elle ajoute: «Je suis impressionnée par la manière dont le secteur des TIC a contribué significativement à surmonter la crise en Suisse ces dernières semaines grâce à sa capacité d’innovation et d’improvisation, son très grand professionnalisme et sa volonté de performance. Notre secteur déborde de confiance en ses propres capacités et de volonté de contribuer à façonner l’avenir numérique de notre pays. Ce sont là les meilleures conditions pour transformer les difficultés actuelles en opportunités.»