Il est (encore) trop tôt
Il existerait de très bonnes raisons d’introduire le vote électronique en Suisse.
L’écosystème et l’environnement relatifs au vote électronique sont favorables dans l’État démocratique qu’est la Suisse, et le niveau de l’infrastructure des télécommunications et des technologies de l’information y est élevé.
Cela se justifie également par le fait que le vote électronique est réalisé en mode test depuis 15 ans environ en Suisse et que son passage dans l’exploitation ordinaire fait depuis l’objet de discussions. Et les thèmes abordés ont toujours été nombreux et le sont encore: les directives relatives au vote électronique sont en effet extrêmement complexes. D’une part, les votes exprimés doivent pouvoir être tracés et contrôlés et, d’autre part, le secret du scrutin doit évidemment être préservé.
Cela se justifie également par le fait que le vote électronique est réalisé en mode test depuis 15 ans environ en Suisse et que son passage dans l’exploitation ordinaire fait depuis l’objet de discussions. Et les thèmes abordés ont toujours été nombreux et le sont encore: les directives relatives au vote électronique sont en effet extrêmement complexes. D’une part, les votes exprimés doivent pouvoir être tracés et contrôlés et, d’autre part, le secret du scrutin doit évidemment être préservé.
Dans sa prise de position du 25 avril 2019, Swico a conclu que les conditions d’un passage au vote électronique dans l’exploitation ordinaire ne sont pas encore réunies à l’heure actuelle. En particulier, les exigences en matière de sécurité et d’intégration du système sont encore loin d’être satisfaites. Cependant, les projets E-Government doivent être poursuivis et être mis en œuvre, tant de manière générale que de manière spécifique, comme pour la carte d’identité électronique.